Des plages du Nord à celles de Marseille, de la campagne bourguignonne au village breton, en 2022, les régions sont devenues de véritables terres de cinéma. Dans la Drôme, depuis quelques jours, dans les murs du château de Grignan, d'étonnants figurants ont même investi les lieux. Un film sur celle qui a séjourné ici, au XVIIe siècle, la marquise de Sévigné.Les films aident à la promotion de la régionTourner hors des plateaux, c'est aussi un choix financier. Après deux ans de Covid, qui ont privé les salles de spectateurs, les producteurs sont plus que jamais à la recherche de nouveaux financements. L'an dernier, la région Auvergne-Rhône-Alpes a aidé quinze longs-métrages. Un investissement rentable, puisque les films aident à la promotion de la région.Beaucoup de tournages, mais à cause des confinements, les salles sont restées fermées huit mois. Pendant ce temps, les plates-formes comme Netflix triomphent. Inutile pour autant de craindre que ce soit la fin des salles de cinéma. "Il faut savoir que le Festival de Cannes a déjà résisté à la guerre [...] à l'irruption de la télévision, à la VHS, aux DVD, après il y a eu le piratage", rappelle Carlos Gomez, journaliste, chroniqueur cinéma pour Gala.