Un dernier hommage à Jean-Pierre Mocky s'est déroulé à l'église Saint-Sulpice (Paris). Devant l'autel, un portrait du réalisateur est dressé, pour celui qui fut pendant 60 ans un rebelle du cinéma français. Des fleurs ont été adressées par le monde politique mais aussi par ses amis du septième art, notamment Jean-Paul Belmondo. Au premier rang de l'église, Vladimir Cosma, son compositeur fétiche, a pris place."Je travaillais hier soir sur son dernier film"Le monde du cinéma veut se souvenir de Mocky l'infatigable. "Pour moi, il n'est pas mort. je travaillais hier soir sur son dernier film. Je l'ai eu il y a deux semaines au téléphone", explique Vladimir Cosma. Son public tenait lui aussi à être présent. Sous les applaudissements nourris du public, le cercueil a quitté l'église Saint-Sulpice. Un dernier hommage populaire, comme il l'aurait aimé.