"Il m'en reste encore beaucoup sous la pédale, on peut y aller"... Il ne faut surtout pas s'inquiéter pour Philippe Katerine, la cinquantaine est synonyme de feu d'artifice pour lui, entre le cinéma où il irradie et la chanson où il ne cesse de repousser les limites de l'inspiration.Les Confessions de Katerine lui ressemblent. Déjà, il y est question de sexe et de sémantique: "Entre un chibre et une quéquette, ce n'est pas du tout le même objet ! C'est toujours passionnant, la langue". Il y aborde certains sujets lourds, le racisme sur Blond avec Gérard Depardieu, l'homophobie avec 88 % en duo avec Lomepal. Mais ne comptez pas sur une quelconque intention de sa part : "Je n'ai pas l'intention de dire quoi que ce soit et si j'avais eu ce genre de projet, j'aurais été découragé à l'avance".Je connais mes limites mais j'essaie de les repousser, de faire exploser ma zone de confortPhilippe KaterineEntre création, étonnement, malaise, Katerine est au sommet, très inspiré ces dernières années par le rap, par Frank Ocean et son dernier album Blond notamment.Cet album part dans tous les sens, et c'est magistral. Un petit coup d'oeil à la pochette enfin : Philippe Katerine, de face, le nez remplacé par une verge... Que dire de plus, finalement. Les "Confessions" géniales de Philippe Katerine écouter Philippe Katerine, Confessions (Cinq 7/Wagram). Album disponible. En tournée en France, les 16 et 17 décembre à Paris (la Cigale).