"Ce n'est pas un calcul fiscal, c'est une volonté de reconstruction immédiate", a estimé Dominique Carlac’h, porte-parole et vice-présidente du Medef. Elle réagissait jeudi 17 avril sur franceinfo aux dons des grandes fortunes comme les familles Arnault, Bettencourt et Pinault qui ont promis, à elles seules, 500 millions d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris après son incendie.Les entreprises pourront déduire entre 60 et 75% des ces dons de leurs impôts, mais Dominique Carlac’h assure qu'il "n'y a pas une course négative aux dons, mais une volonté de générosité sincère" de la part des entreprises."Ce n'est pas un calcul fiscal", c'est n'est pas non plus "un concours" a-t-elle déclaré. "Toutes les entreprises veulent jouer un rôle sociétal, poursuit-elle, elles veulent donner en proportion de ce qu'elles peuvent donner, que ce soit de l'argent, du savoir-faire ou des biens."