Mercredi 25 décembre, les rangs sont un peu clairsemés sous le chapiteau du cirque Bouglione à Paris. Près d'un quart de la salle est vide. Les grèves dans les transports ont dissuadé de nombreux spectateurs franciliens de se déplacer. C'est un spectacle qui se mérite quand les métros et les trains sont à l'arrêt. 40% de fréquentation en moins Les as de la voltige, les clowns et les dompteurs font moins de recettes en ces jours de grève. Il y a moins 40% de fréquentation ces dernières semaines pour des spectacles qui assurent une bonne partie du chiffre d'affaires de l'année. "Normalement le soir du 24 décembre on est complet, et là on a fait une demi-salle. Les gens téléphonent, ils veulent venir, mais ne peuvent pas venir et c'est ça le problème", confie Joseph Bouglione le directeur du Cirque d'Hiver. Aux portes de Paris, le spectacle équestre de famille Gruss subit lui aussi de plein fouet les mouvements sociaux de ces dernières semaines avec 40 à 50% de fréquentation en moins.