C'est avec l'aide d'Ardian, un fonds d'investissement privé, que sept départements franciliens souhaitent entrer au capital d'Aéroports de Paris. Une opération qui se chiffrerait à plus de six milliards d'euros. Une minorité de blocageUn investissement que les Hauts-de-Seine souhaitent rémunérateur. "Les aéroports participent à l'aménagement du territoire. Nous ne voulons pas que se fasse n'importe quoi sur ces équipements majeurs pour le développement de la région et des départements où nous habitons", déclare Patrick Devedjian, président du conseil départemental.Avec les 29,9% que souhaitent acquérir les départements, ajoutés aux 5% de l'État, on obtiendrait une minorité de blocage. Le ministère de l'Économie ne s'est pas prononcé contre cette volonté des départements, mais il n'y aura aucun traitement de faveur sur le prix de vente, prévient le gouvernement.