Carlos Ghosn vit ces dernières heures en prison. La justice japonaise a accepté sa troisième demande de liberté sous caution. L'ancien patron de Renault-Nissan devra verser 8 millions d'euros pour sortir, après ce qui sera sans doute sa dernière nuit dans une cellule. Après 107 jours de prison, l'ex-grand patron se dit dans un communiqué tout d'abord soulagé : "Je suis infiniment reconnaissant envers ma famille et mes amis qui m'ont soutenu tout au long de cette terrible épreuve."Pas de commentaire chez NissanCarlos Ghosn aura interdiction de sortir du Japon, et devrait être l'objet d'une très étroite surveillance vidéo. Pour le moment, il n'y a eu aucune réaction de la part de Nissan, pourtant à l'origine de la chute de l'ancien empereur de l'industrie automobile. Chez Renault, c'est du bout des lèvres que le directeur général a réagi en plein Salon de l'automobile de Genève. "Dans le contexte où nous sommes, je n'ai pas à faire de commentaires", a indiqué Thierry Bolloré.