Des melons prêts pour la cueillette avec beaucoup d'avance. Chez Yohan Murail, producteur de Champagné-les-Marais (Vendée), les saisonniers s'activent. La canicule a fait murir de façon accélérée une bonne partie des plantations. "On peut avoir des calibres disproportionnés comparé à ce à quoi l'on s'attendait. Donc on a plutôt un gros melon que du petit calibre, qui est plutôt attendu par les consommateurs", indique le responsable des cultures "Melons Céleste". De 2,5 à 1,7 € le kilo Résultat : des melons français en trop grand nombre sur les marchés. Alors même que le melon espagnol est toujours bien présent sur les étals. Une surproduction qui fait chuter le prix du fruit, de 2,5 € à 1,70 € le kilo chez ce producteur. "Ce que l'on veut c'est maintenir les prix parce que l'on n'est pas à des prix très très élevés encore", indique Gwenaelle Murail, responsable commerciale et qualité chez "Melons Céleste". Cette entreprise familiale espère bien que les fortes chaleurs et les vacanciers relancent la consommation du melon vendéen.