Il se dit lui-même aventurier. En solitaire, il se lance dans des aventures qui le font aller au bout de lui-même. "On va chercher une partie de soi-même qu'on ne connaît pas (...) Dans la nature, c'est d'où l'on vient finalement. Et on a perdu ça", confie Louis-Philippe Loncke qui a traversé la Tasmanie (Australie) sur 500 km en plein hiver. Se lancer des défis, c'est ce qui motive cet ingénieur qui habite Bruxelles (Belgique). C'est la tête qui fait avancer la machine humainePour s'entraîner, il met 25 kg de poids dans un sac avant d'aller faire une grande balade dans Bruxelles et ses parcs. "Les jambes ne sont qu'un moyen. C'est la tête qui fait avancer la machine humaine, qui permet de se dire qu'on va y aller, de se confronter à sa peur", explique l'explorateur. Lors de son expédition en Tasmanie, il a frôlé la mort par trois fois. Mais son pire ennemi est la solitude. Il a déjà fait 16 expéditions à travers le monde.