L'attente des salariés de l'usine TIM est à la hauteur de leur déception à l'annonce du délibéré du tribunal de commerce de Lille (Nord), mercredi 27 novembre. Faute d'offre de reprise, l'entreprise dunkerquoise qui fabrique des cabines d'engins de chantier est liquidée. Ses 304 salariés sont immédiatement licenciés. "C'est une cessation immédiate donc tout le monde reste à la maison", déplore l'un d'eux.Un industriel bulgare accusé d'avoir volontairement coulé l'usinePourtant, en 2017, dans la même salle du tribunal de commerce de Lille, les salariés de TIM laissaient exploser leur joie : l'entreprise, alors en difficulté financière, était reprise par un industriel bulgare soutenu par la région et l'État à grand renfort de prêts. Aujourd'hui, il est accusé par les salariés d'avoir volontairement coulé l'usine. Une plainte contre X a été déposée par une dizaine d'entre eux.