Selon une note confidentielle révélée par "Les Échos", le travail dissimulé représenterait un manque à gagner pour l'État de 6,8 à 8,4 milliards d'euros. Plusieurs secteurs, comme le bâtiment sont particulièrement pointés du doigt. En mai 2018, le 20 Heures avait suivi des inspecteurs du travail. Leur objectif est simple : ils sont là pour contrôler que l'employeur verse bien les cotisations sociales.Le travail au noir représente entre 5,2 et 6,5 milliards d'euros par anLe travail au noir s'avère être la cause principale des irrégularités constatées. Il représente entre 5,2 et 6,5 milliards d'euros par an. Le reste relève généralement d'erreurs comptables, sans intention manifeste de frauder. Des chiffres trois fois moins élevés que ceux de la Cour des comptes qui évaluait la triche entre 20 et 25 millions d'euros en 2014. La nouvelle estimation de l'organisme de contrôle de la Sécurité sociale serait plus réaliste selon un économiste.