"Le rôle de l’État, c’est de s’occuper de l’éducation, de la santé, du transport, de la sécurité", a estimé mardi 26 février sur franceinfo, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, alors que Ford a rejeté l'offre de reprise de son usine de Blanquefort en Gironde. L'État doit s'occuper "de l’emploi aussi", a-t-il poursuivi, "mais le meilleur moyen de s’occuper de l’emploi c’est de former, de reconvertir, d’aider à la reconversion des salariés et à la réindustrialisation du site". "Je ne crois pas que la nationalisation soit la réponse à ce type de situation", a jugé Benjamin Griveaux. Aides de l'État : "Les engagements de Ford ont été tenus"Par ailleurs, interrogé sur les aides publiques versées au groupe, "15 millions d’aides ont été versées à Ford", a précisé le porte-parole du gouvernement. "On ne peut pas demander leur remboursement, parce que ces aides étaient liées à des engagements sur l’emploi que Ford a tenus", a-t-il affirmé. "Je comprends la colère de M. Poutou (...) mais on est dans un État de droit. Et lorsque ces engagements ont été pris, ce n’était pas nous qui étions au gouvernement", a ajouté Benjamin Griveaux, insistant que le groupe "devra payer" pour les salariés, la pollution sur le site et le territoire.