L'incident se serait déroulé samedi soir à Tours, où se tient le congrès du parti d'extrême droite. Le journaliste se trouvait à la soirée de gala du parti alors que celle-ci se déroulait à huis-clos.Jean-Marie Le Pen a nié dimanche toute violence faite au journaliste "au crâne rasé" qui s'est "introduit sans avoir été convié".Le directeur de la communication du FN, Alain Vizier, avait lui aussi contesté qu'il y ait eu la moindre violence à l'encontre du journaliste.La rédaction de France 24 a décidé de ne plus couvrir le congrès du FN. "Le Front national savait que nous étions là. Nous avions montré nos accréditations de presse. J"ai proposé une interview à Jean-Marie Le Pen, qui a accepté", raconte Mickaël Szames sur le site de la chaîne. Mais à sa sortie, il est pris en charge par des membres du service d'ordre qui l'ont traité de "journaliste de merde". "On va te casser les dents", auraient-ils menacé. Son téléphone portable a été confisqué, sa montre cassée et sa carte de presse volée, déclare-t-il.Le journaliste Michaël Szames a porté plainte dans la nuit de samedi à dimanche, notamment pour "agression".Jean-Marie Le Pen ironise sur l'origine juive du journalisteJean-Marie Le Pen a déclaré dimanche que l'origine juive du journaliste de France 24 expulsé samedi soir d'une réunion du Front national à Tours ne se voyait pas sur sa carte de presse ou sur son nez.Reprochant aux télévisions d'avoir diffusé l'information en boucle, le président d'honneur du FN a affirmé que Mickaël Szames avait été simplement expulsé, et non frappé comme il l'a déclaré. Puis il a ajouté : "Il a dit que c'était parce qu'il était juif qu'il avait été expulsé. Ca ne se voyait ni sur sa carte de presse, ni sur son nez, si j'ose dire."