"Je propose de construire sur les surfaces délaissées situées entrel'avenue centrale et les contre-allées, un ensemble architectural fort, issu d'un concours international de prestige", écrit l'élu parisien sur son blog.Il estime que "l'immensité de l'espace public qui y est délaissé est la marque de l'opulence +bling-bling+ de cette avenue"."Sur une longueur de plus d'un kilomètre, peuvent être construits deux bâtiments de 14 mètres de profondeur en R + 6, de part et d'autre de l'avenue centrale, soit près de 200.000 mètres carrés, c'est-à-dire plus de 2.000 logements. "Pour une charge foncière minimale de 4.000 euros du mètre carré, c'est au minimum 600 millions d'euros de recettes que pourrait escompter la collectivité", estime-t-il.Pour le responsable PS, c'est d'ailleurs tout le XVIe arrondissement certains autres de l'ouest de Paris qu'il faut repenser car ils ont "unedensité nettement inférieure à la moyenne parisienne", relève-il. "Ainsi, si la densité moyenne est d'environ 25.000 habitants par kilomètre carré à Paris (hors bois), le XVIe (hors Bois de Boulogne) a une densité de seulement 19.000 habitants au km carré".Autres solutions préconisées par M. Le Guen: "Reconquérir des espaces de logement convertis en bureaux"; "développer le +foncier aérien+ en favorisant le surhaussement des immeubles bas dans Paris et le comblement des "dents creuses" situées entre les étages élevés de deux immeubles.Il cite une étude de l'atelier d'architecte Cantal-Dupart qui a porté sur 12 rues. Sur cette sélection, "la première esquisse de capacité foncière +aérienne+ dégagée est estimée à 466.000 métres carrés", souligne-t-il.Jugeant en outre que "l'Etat n'est plus l'échelon efficace" en matièrede logement, M. Le Guen considère que "c'est l'autorité du Grand Paris qui doit assumer la politique du logement".