Journée noire pour les usagers des transports à Paris. Une situation suivie de près par le Premier ministre et le chef de l'État, tous les deux en déplacement. "Édouard Philippe était dans la Drôme où il a suivi la situation de près. À Matignon, on indique qu'on s'attendait à une telle mobilisation, mais cela n'entame en rien la volonté de l'exécutif de mener cette réforme jusqu'au bout", explique Catherine Demangeat.Pas de commentaire de MacronEmmanuel Macron était lui en Andorre. "Il a juste dit 'je ne ferai pas de commentaires sur les Franciliens en galère'. Le Premier ministre a tenté de lever les inquiétudes notamment celle des salariés qui bénéficient de régimes spéciaux. Il a promis qu'il prendrait le temps qu'il faudra pour négocier avec ces catégories. Son état d'esprit ne change pas. Il est déterminé et ouvert selon la formule d'un proche", poursuit la journaliste.