Difficile de croire que dans certains supermarchés, dits coopératifs, toutes celles et ceux qui tiennent la caisse ou gèrent l'inventaire sont bénévoles. Offrir trois heures de son temps chaque mois, c'est la condition à remplir pour faire ses courses sur place. Les clients sont aussi les patrons du supermarché, chacun possède au moins une action vendue 100 euros pour les actifs et 10 euros pour les étudiants et les chômeurs.Un modèle alternatifLes bénéfices de ce système d'entraide et de bénévolat se mesurent au passage en caisse. Les produits, souvent bio ou locaux, sont jusqu'à 40% moins chers que partout ailleurs. Construire au quotidien un modèle alternatif aux antipodes de la grande distribution, c'est souvent l'autre motivation des bénévoles. Dans ces supermarchés coopératifs, presque aucun produit n'est gaspillé. Un modèle qui devrait bientôt ouvrir ses portes à Nantes, à Marseille et à Nancy.