"Gilets jaunes" : le gouvernement reporte après le "grand débat national" l'examen de plusieurs réformes

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a estimé qu'il faudrait un "sage", quelqu'un qui ait "l'estime des Français", pour la remplacer.

Le Premier ministre Edouard Philippe et le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux à l\'Elysée, à Paris, le 9 janvier 2019.
Le Premier ministre Edouard Philippe et le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux à l'Elysée, à Paris, le 9 janvier 2019. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Le Premier ministre Edouard Philippe et le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ont donné une conférence de presse, mercredi 9 janvier, sur l'organisation du "grand débat national". L'examen par le Parlement de plusieurs réformes, dont la révision constitutionnelle, a été repoussé après les résultats de cette consultation. "Nous avons décidé qu'il n'avait pas de sens de discuter au Parlement de cette réforme institutionnelle avant que les Français aient pu s'exprimer au moment du débat et avant que nous ayons pu prendre en compte ce qu'ils diront s'agissant du fonctionnement des institutions et de la démocratie dans notre pays", a justifié Edouard Philippe. La consultation portera sur quatre grands thèmes : la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté, la fiscalité et enfin l'organisation de l'Etat et des services publics.

Chantal Jouanno renonce. "Comment voulez-vous piloter un débat et en même temps incarner ou porter ce sentiment d'injustice ?" a expliqué l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy pour justifier son retrait, après la polémique sur son salaire.

 Un salaire en cause. "Peut-être qu'il faut faire plus de transparence sur ces niveaux de salaire, moi ça ne me pose aucune difficulté", a réagi Bruno Le Maire sur France Culture, tout en prenant acte d'un "choix personnel".

Nouvelle organisation en vue. "Le gouvernement (...) proposera à l'issue du séminaire gouvernemental une organisation et un mode de pilotage du 'grand débat national' qui présenteront des garanties équivalentes en termes d'indépendance et de neutralité", a réagi auprès de l'AFP Matignon, après le renoncement de Chantal Jouanno.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #GILETS_JAUNES

23h49 : "C'est une décision que je ne comprends pas, elle ne peut pas être fondée sur les conceptions juridiques que nous partageons, je le crois", précise Me Vigier, à la sortie de l'audience.

23h47 : "On ne respecte l'indépendance de la justice que quand ça arrange (...) C'est un homme qui n'est pas violent et qui ce jour là, en deux minutes, a été pris d'une immense colère dans un contexte très particulier, acte qu'il regrette."

23h43 : Christophe Dettinger, l'ex-boxeur "gilet jaune", est écroué dans l'attente de son procès, renvoyé au 13 février

23h30 : "La manifestation a pour effet d'enivrer certains de ses participants, qui peuvent ensuite agir ou surréagir et entrer dans des interactions violentes."

23h28 : "Est-ce qu'on est violent pour se défendre ? Pour défendre un ami bousculé par la police ?" Dans cet entretien, le politisteXavier Crettiez avait analysé pour franceinfo les mécanismes de la violence lors des manifestations.

Un \"gilet jaune\" lors de la mobilisation parisienne, avenue Kleber, le 1er décembre 2018.


(YANN CASTANIER / HANS LUCAS)

23h25 : A la barre du tribunal de Paris, Christophe Dettinger assure qu'il était venu manifester "pacifiquement" samedi.

23h09 : Au tribunal de Paris, l'ex-boxeur professionnel Christophe Dettinger a pris la parole.

22h54 : Le parquet requiert le maintien en détention provisoire de l'ex boxeur professionnel Christophe Dettinger. en raison du "risque de réitération".

22h53 : L'enquête les présente comme des militants de l'ultradroite pour la plupart issus du GUD, syndicat étudiant d'extrême droite aujourd'hui dissous. Franceinfo avait enquêté début décembre sur les raisons pour lesquelles l'ultradroite avait embrasé le mouvement.

22h51 : Tags anti-policiers, jets de parpaing, barricade : six jeunes hommes membres de mouvances d'extrême droite ont été jugés à Paris pour des violences commises en réunion à proximité de l'Arc de Triomphe lors de la manifestation des "gilets jaunes" du 1er décembre.

22h40 : Au tribunal de Paris, les avocats des parties civiles et le parquet se prononcent contre la demande de supplément d'information ou de renvoi, émise par Christophe Dettinger.

22h24 : Au tribunal de Paris, l'avocat de Christophe Dettinger, Me Vigier, rappelle les faits reprochés à son client.

22h13 : Notre journaliste Fournier est au tribunal de Paris où elle suit la comparution immédiate de Christophe Dettinger.

21h44 : Notre journaliste Catherine Fournier se trouve toujours au tribunal de Paris pour suivre la comparution immédiate de Christophe Dettinger.

21h03 : L'ex-boxeur professionnel Christophe Dettinger doit être jugé ce soir en comparution immédiate pour "violences volontaires" contre les forces de l'ordre. Le renvoi devrait être demandé par ses avocats, mais la mise en détention provisoire ou non devra être discutée. Notre journaliste Catherine Fournier est sur place.

19h39 : Bonsoir @alain Selon un journaliste du Figaro, présent au tribunal de Paris, l'avocate de Christophe Dettinger va demander le renvoi de l'affaire. L'ex-boxeur professionnel Christophe Dettinger doit être jugé en comparution immédiate pour "violences volontaires" contre les forces de l'ordre. Douze affaires doivent être examinées avant la sienne, neuf l'ont déjà été.

19h37 : Christophe Dettinger a t il été jugé ? On parlait de 20 h ce jour ou demain ? merci

19h00 : Les soutiens à l'ancien boxeur accusé d'avoir frappé des gendarmes et ceux des forces de l'ordre ont lancé des cagnottes interposées. Sont-elles légales ? Qui va récolter les fonds ? Cet article fait le point sur le fonctionnement de ces appels aux dons en ligne.

La plateforme Leetchi a clôturé le 8 janvier la cagnotte en ligne lancée en soutien à l\'ancien boxeur Christophe Dettinger.


(MAXPP)

17h39 : Bonjour @cyclo_ecolo, si je lis bien ce que dit l'article 222-12 du code pénal, la peine encourue pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique est de cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. Mais il me manque la notion de "violences en réunion", j'ai donc un doute... Je lis un peu plus loin que "lorsque les faits sont commis en réunion, les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 euros d'amende", mais je ne suis pas tout à fait certaine que cela s'applique ici.

17h27 : Bonjour Camille,Pouvez-vous nous dire quelles peines sont encourues lorsqu'on est coupable de "violences volontaires en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours" ?Merci d'avance !

16h54 : Bonjour , merci de nous transmettre ce tweet d'un monsieur qui se présente comme "acteur, auteur, chanteur, formateur, syndicaliste", mais il est erroné et relaie une rumeur tenace, qui circule beaucoup parmi les "gilets jaunes". Nous avons, de notre côté, vérifié si cette cagnotte était conforme à la loi, en lisant les textes officiels et en contactant un avocat. Je vous invite à lire ici pourquoi cette cagnotte pour les policiers, lancée par un élu, et dont les fonds sont a priori destinés à une association, est tout à fait légale.

16h53 : Serge Vincent‏ @Maskloff La #Cagnotte de soutien aux #Policiers viole l'article 59 du décret 95-654 du 9 mai 1995 relatif aux fonctionnaires en activité. Violation de la loi par #Muselier et l'organisme de collecte.

15h18 : Et une nouvelle cagnotte ! Cette fois-ci, c'est au tour d'Eric Drouet, figure des "gilets jaunes", de lancer une récolte de fonds pour soutenir les manifestants blessés.

15h08 : Edouard Philippe annoncera lundi qui pilotera l'organisation du grand débat qu'il souhaite "impartial".

15h05 : "Je n'ai pas de commentaire à faire sur la rémunération" de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, répond Edouard Philippe, interrogé à ce sujet par une journaliste.

15h06 : "Nous avons décidé qu'il n'avait pas de sens de discuter au Parlement de cette réforme institutionnelle avant que les Français aient pu s'exprimer au moment du débat et avant que nous ayons pu prendre en compte ce qu'ils diront s'agissant du fonctionnement des institutions et de la démocratie dans notre pays."

15h02 : Edouard Philippe annonce le report des débats autour de la réforme institutionnelle.