La plus belle avenue du monde dévastée. Des stigmates d'un saccage toujours visibles dimanche 17 mars malgré les efforts nocturnes des équipes de nettoyage. "En terme d'image, c'est très mauvais évidemment", relève une passante. "C'est scandaleux, c'est la honte. Je pense qu'il y a un mouvement social, mais je ne vois que de la violence et ça, ce n’est pas un mouvement social pour moi", pense un autre passant.Symboles du capitalismeSymbole des ravages : le restaurant Le Fouquet's a été dévasté lui aussi. Samedi, les casseurs ont attaqué les banques, les boutiques de luxe, comme symboles du capitalisme ou simplement pour les piller. Mais ils ont incendié aussi tous les kiosques à journaux de l'avenue comme celui de Michèle Petterlin : "Ce sont des gens qui s'amusent, ça leur fait plaisir. C'est ça qui est dramatique. Il n'y a pas de but."