Un chiffre en baisse par rapport au week-end précédent. Selon le ministère de l'Intérieur, 39 300 manifestants ont pris part au seizième samedi de mobilisation des "gilets jaunes", samedi 3 mars, contre 46 000 le 23 février. Sur Facebook, le groupe "Le nombre jaune" a lui comptabilisé 92 035 manifestants à 18 heures, contre 113 392 une semaine plus tôt. A Paris, 4 000 personnes ont été dénombrées par les autorités, contre 5 800 le samedi précédent. Trente-trois personnes ont été interpellées dans la capitale et une enquête administrative a été ouverte pour déterminer l'origine de la blessure d'un homme touché au visage, selon la préfecture de police. A Lyon, plus de 2 000 personnes se sont rassemblées, selon France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Des échauffourées y ont éclaté, tout comme à Nantes, où le cortège de près de 2 000 "gilets jaunes" a été repoussé par des tirs de gaz lacrymogène après avoir tenté de passer par des petites rues. La préfecture a fait état d'au moins trois blessés légers chez les manifestants et de quinze interpellations.#Nantes #GiletsJaunes échauffourées cours Saint Pierre jets de bouteilles ,de pierres et autres projectiles contre lacrymos pic.twitter.com/Rv5ndanelc— Anne Patinec (@AnnePatinec) 2 mars 2019A Lille, où les "gilets jaunes" avaient convié des manifestants de divers pays européens, il y avait environ 1 300 personnes dans les rues vers 15 heures, selon La Voix du Nord. A Bordeaux, un député de La France insoumise a dit avoir été "matraqué" par les forces de l'ordre et plusieurs centaines de participants au défilé ont brièvement envahi la gare SNCF.À #Bordeaux, la gare Saint-Jean a été envahie par des centaines de #GiletsJaunes qui ont ensuite brièvement occupé les voies. #ActeXVI #Acte16 #GiletsJaunesBordeaux pic.twitter.com/uO550VesWy— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) 2 mars 2019Pour rappel, 46 000 manifestants avaient été officiellement recensés le 23 février, contre 41 500 le 16 février, 51 400 le 9 février, 58 600 le 2 février et 69 000 le 26 janvier. Les "gilets jaunes" ont déjà annoncé leur intention de poursuivre le mouvement, notamment le 16 mars, après la fin du grand débat national.