Dans une agence d'intérim parisienne, la grève de jeudi 5 décembre est dans toutes les têtes. Covoiturage, moto, les salariés qui arrivent lundi 2 décembre cherchent déjà un plan B. "Je suis en train de m'organiser avec mes collègues pour faire un covoiturage. Pour le moment, c'est la seule solution que j'ai pu trouver", explique une employée. D'autres font appel à leurs collègues motards. L'entreprise, elle aussi, s'organise, lors d'une réunion, pour savoir quels salariés peuvent venir jeudi. Dans le groupe, presque tous travailleront de chez eux.Un secteur où le télétravail est gérableUne souplesse qui arrange certains employés. "On n'a pas à s'embêter pour savoir si l'on vient ou pas ou à galérer dans les transports", précise le développeur Xavier Pouzenc. Et cela ne semble pas être un problème pour le responsable. "Dans le développement informatique, le télétravail est possible et avec les moyens de communication, on peut arriver à fonctionner à peu près normalement", ajoute le manager Christophe Martinaud. Sur une centaine de salariés, plus de la moitié sera en télétravail jeudi.