Et selon nos informations, c’est la même arme qui a servi àtuer un soldat dimanche dernier à Toulouse et les deux militaires hier àMontauban. Une arme de poing de calibre 11.43 selon les expertises balistiques. Une information confirmée par le procureur de Toulouse. Il a affirmé qu'un "lien de connexité indiscutable est établi entre les deux affaires. Il est possible de dire que la balle tirée à Toulouse et les balles tirées à Montauban proviennent d'une seule et même arme" .Pour le moment, les enquêteurs se refusent à parler d’unseul et même tireur dans les deux affaires, mais il y a peu de place pour ledoute. Dans les deux cas, le mode opératoire est le même. A Toulouse comme àMontauban, les victimes ont été froidement abattues par un homme qui est arrivéen scooter et est reparti sur son deux roues. Des victimes choisies, ciblées, à qui l’assassin a laissé peu de chances de s’ensortir. A Montauban, une quinzaine de douilles ont été retrouvées sur les lieuxdu crime.Reste maintenant la question du mobile. Pour le moment, toutes lespistes sont envisagées, y compris la piste terroriste. Des dizaines d’enquêteurssont mobilisés : les hommes de la Direction centrale de la police judiciaire accompagnésdes policiers de la Sous-direction antiterroriste et de ceux de l’Officecentral de répression des violences aux personnes. L'Armée de Terre annonce avoir pris des mesures de vigilance renforcée pour les militaires de la région : on leur a notamment demandé de ne pas porter l'uniforme à l'extérieur des enceintes militaires.Ces mesures concernent Toulouse et Montauban, mais aussi Pamiers et Tarbes.