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Attaque à la préfecture de police de Paris : toutes les gardes à vue sont levées

Les cinq personnes de l'entourage de Michaël Harpon ont été remises en liberté sans charges retenues.

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Radio France
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La préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019, juste après l'attaque. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Les cinq personnes placées en garde à vue lundi dans l'enquête sur l'attaque à la préfecture de police de Paris le 3 octobre ont toutes été remises en liberté sans charges retenues contre elles, a-t-on appris jeudi 17 octobre de source judiciaire. Elles avaient été présentées comme des proches du tueur, Mickaël Harpon.

Deux d'entre elles avaient été libérées dès mardi soir, dont Ahmed Hilali, l'un des imams de Gonesse (Val-d'Oise), interpellé lundi vers minuit par la DGSI. Il ne s'agit pas du principal imam de la mosquée de Gonesse. Cet homme, qui officiait auparavant à Sarcelles, avait fait l'objet en 2015 d'une mesure d'obligation de quitter le territoire français demandée par les services de renseignement, en raison notamment de ses prêches radicaux et de ses fréquentations. Cette mesure n'a jamais été appliquée. Les dirigeants de la mosquée de Sarcelles où il officiait avaient tout de même fini par le licencier.

Depuis février 2017, Ahmed Hilali dirigeait des prières à Gonesse, dans une mosquée fréquentée par Mickaël Harpon, et possède un titre de séjour valable jusqu'en 2020. Il a été "écarté" de la mosquée et n'officiera désormais plus là-bas, avait annoncé vendredi le maire de la ville du Val-d'Oise. Soupçonné d'être radicalisé, Ahmed Hilali avait affirmé mercredi 9 octobre à franceinfo n'avoir "jamais parlé" avec Mickaël Harpon. Il s'est également défendu de tout radicalisme religieux.

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