Les responsables nationalistes qui dirigent la région Corse ont clairement fait le choix du boycott jeudi 4 avril pour la venue d'Emmanuel Macron. "Il n'a pas choisi le plus simple pour terminer ce tour de France", analyse la journaliste Anne Bourse, en direct de Cozzano en Corse-du-Sud. "Ce dernier grand débat a lieu sous haute sécurité ici à Cozzano, village à 700 mètres d'altitude de moins de 300 habitants. À l'Élysée, on répond que c'est un débat comme les autres, environ 160 élus sont attendus ici. Le président répondra à toutes les questions, ses proches le disent serein", détaille la journaliste.Des relations tendues"Mais depuis la visite du président en Corse il y a un peu plus d'un an, les relations se sont tendues avec les élus nationalistes. À tel point que les deux principaux dirigeants, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, ne sont pas là. Les points de désaccord sont toujours les mêmes : la coofficialité de la langue corse, l'autonomie ou le retour des prisonniers. La tension est encore montée d'un cran ces derniers jours avec toute une série d'explosions ou tentatives d'attentats", précise-t-elle.