Ces étudiants étaient jugés pour "dégradations volontaires, dégradations de biens publics, coups et blessures sur agent de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions".La cour a mis sa décision en délibéré au 19 février.Les faits remontent au 10 octobre. Une manifestation organisée par un collectif anti-carcéral, pendant un festival culturel à Poitiers, avait dégénéré suite aux violences des casseurs. Il y avait eu plusieurs interpellations.En comparution immédiate, en première instance, dans la nuit du 12 au 13 octobre, les deux étudiants avaient été condamnés à six mois dont un ferme avec mandat de dépôt, par le tribunal correctionnel de Poitiers et remis en liberté le 23 octobre. Le parquet avait fait appel.L'avocat général Jean-Claude Bellot a aussi requis 18 mois, 8 et 6 mois dont une partie avec sursis, contre trois autres personnes, également âgées d'une vingtaine d'années, et condamnées dans la même affaire à des peines avec sursis en première instance.