Des bracelets électroniques pour tenir à distance les conjoints violents. A l'occasion du lancement de la troisième campagne de lutte contre les violences faites aux femmes jeudi 24 novembre, la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a annoncé dans un entretien au quotidien 20 Minutes que le dispositif serait expérimenté dans trois villes de France : Amiens, Strasbourg et Aix-en-Provence. Ce bracelet "sera testé sur les auteurs de violences graves ou de tentatives de meurtre sur leur conjointe, condamnés à au moins cinq ans de prison, a expliqué la ministre. Si le test est concluant, nous le généraliserons." La victime est dotée d'un boîtier, qui sonne si son agresseur approche du domicile. Ce même boîtier est muni d'un dispositif lui permettant d'alerter la police dès qu'elle est menacée. En Espagne, une soixantaine de conjoints violents sont munis d'un bracelet électronique contrôlé par GPS.