"L’eau est montée à un mètre, le four à priori est grillé", se désole Rémi. Après les violentes intempéries qui ont touché le Sud-Est de la France le week-end dernier, il ne lui reste plus grand chose. Lui et sa femme Michèle ont entassé dans leur jardin, à Fréjus, des dizaines d'objets. C'est tout ce qu’ils ne pourront pas récupérer. "L’expert passera vendredi, donc pour l’instant il ne faut rien jeter", explique Rémi. "La ville nous a mis des grandes bennes, donc vendredi après son passage on jettera tout", confie-t-il.>> Var : ce que l'on sait des quatre victimes des intempéries et de l'homme toujours recherchéEn 15 ans, le couple a été inondé quatre fois. Ils ont désormais quelques réflexes. "De grosses pluies étaient annoncées", se souvient Michèle. "Vendredi, on voyait déjà qu’il pleuvait énormément, alors on a fait des photos pour justifier que l’on possédait ceci ou cela et que c’était avant l’inondation dans la maison", ajoute-t-elle. Michèle l'avoue, les assureurs "sont tatillons parfois, il faut quand même justifier que tout était dans la maison". partir du lundi, si vraiment les personnes sont dans le besoin, un acompte de l'assurance est verséMichèleà franceinfoÀ présent, le couple attend d’être indemnisé. D’expérience, avec leur assureur, cela pourrait être assez rapide. "Une fois que le dossier est établi, si le lendemain on veut une provision, ils l’acceptent", affirme Michèle.À Fréjus, une cinquantaine de personnes ne peuvent toujours pas rejoindre leur domicile, toujours inaccessible ou sous l'eau. En déplacement dans le Var dimanche 24 novembre, Christophe Castaner a promis d’accélérer la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, une procédure qui permettra de faciliter les indemnisations.