À Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), même les pompiers ont du mal à progresser dans des rues transformées en torrent. À Cannes, les automobilistes doivent rebrousser chemin, certains s'aventurent quand même. La police patrouille sous la pluie battante. Ils font un arrêt alors qu'une plaque d'égout a été emportée par les flots : il faut couper la circulation. Plus loin, les policiers croisent des sinistrés complètement désemparés : "Là, vous continuez tout droit et vous aurez un centre d'hébergement d'urgence", indique un policier municipal à un passant. Destructions"Là, tout part à la poubelle", constate, amer, un boulanger qui a tout perdu en un quart d'heure. "Je suis venu de Cannes en courant, j'ai encore noyé ma voiture, je suis venu exprès pour sauver ma boulangerie". À Mandelieu-la-Napoule, les pompiers ont voulu faire une reconnaissance dans une maison de retraite inondée, mais ils ont dû renoncer, leur camion n'a pas pu passer.
