Au Sahel, la France n'agit pas seule, affirme pourtant l'état-major des armées, qui rend hommage à ses alliés européens. Il fait remarquer que depuis le début de l'année, 50% des du transport de troupes et de fret sont acheminées notamment grâce à des hélicoptères lourds britanniques ou des C-130 espagnols basés au Sénégal.L'UE un peu plus solidaireL'opération Barkhane, c'est d'abord une opération française dont Paris veut conserver le leadership. Mais, principe de réalité oblige, le dispositif s'européanise. La prise de conscience du danger jihadiste est désormais partagée par les 28 États membres. L'Estonie fournit une cinquantaine de soldats qui sécurisent la base militaire de Gao (Mali). En contrepartie, dans le cadre de l'Otan, la France a déployé il y a un an des troupes en Estonie sur sa frontière avec la Russie. Les Européens sont un peu plus solidaires, mais ils ne se bousculent pas pour autant pour renforcer l'opération Barkhane.