Après "my government is pro-business", et "Ich mag die Unternehmen" : "Huanying lai Faguo". Manuel Valls, qui termine samedi 31 janvier à Shanghai sa visite de trois jours en Chine, a souhaité -en chinois- "bienvenue en France" aux investisseurs. Dans un discours prononcé devant les milieux d'affaires franco-chinois, le Premier ministre s'est de nouveau frotté, avec un peu de peine, à l'exercice des langues étrangères."La France est désireurse d'accueillir les entreprises chinoises"Sur le fond, le Premier ministre n'a pas craint la redite, martelant les messages répétés depuis son arrivée jeudi : "La France, plus que jamais, est désireuse d'accueillir les entreprises chinoises", qui sont les "bienvenues". Même si la France a des "défis lourds" à relever, elle est compétitive, a-t-il assuré."L'image selon laquelle nous ne réformons pas notre marché du travail, et qu'il est impossible de licencier en France, est fausse", a souligné Manuel Valls. "La protection de l'emploi est plus élevée en Allemagne qu'en France" et les 35 heures ne sont "qu'une durée de référence", a-t-il encore ajouté.