Le nouvel accord de libre-échange qui conditionne le Brexit définit de nouvelles relations commerciales entre l’Union européenne et les Britanniques à partir du 1er janvier 2021. Le retour des frontières avec le Royaume-Uni signifie d’abord le retour des douanes : les marchandises circuleront, mais elles seront contrôlées. Pour les entreprises, cela veut dire plus de formalités administratives. "Mais les marchandises pourront continuer à entrer dans l’Union sans surcoût, précise la journaliste Sandrine Feydel sur le plateau du 19/20 de France 3, vendredi 25 décembre. Parce que le Royaume-Uni s’est engagé à respecter les normes européennes sur l’environnement et le droit social, c’est l’une des principales concessions de Boris Johnson". Fini la libre-circulation à l’européenneUne bonne nouvelle pour les entreprises françaises, dont 120 000 font du commerce avec le Royaume-Uni. "Près de la moitié d’entre elles ont moins de dix salariés, et auraient difficilement pu supporter des tarifs douaniers et une guerre des prix", ajoute la journaliste. En revanche, fini la libre-circulation : pour travailler au Royaume-Uni, il faudra avoir un visa délivré à la condition d’avoir une offre d’emploi avec un salaire minimum de 29 500 euros par an.