Ce sont les plus extrémistes des manifestants. Ils s'appellent entre eux les "frontliners", car ils sont toujours en première ligne sur le front. "Ça risque de chauffer. La police veut intervenir et nous disperser", détaille l'un d'entre eux devant les caméras de France Télévisions. Ce jour-là, avant même l'arrivée des forces de l'ordre, des membres du groupe se dirigent subitement vers l'entrée du métro toute proche.Prêts à mourir pour Hong KongIls vont rejoindre une foule excitée qui s'en prend à un homme. Ce dernier est un Chinois agressé et terrorisé. Il est soupçonné d'être un espion, car il prenait des photos des manifestations. Depuis le début du mouvement en juin 2019, ces jeunes protestataires qui battent le pavé à la recherche constante de la confrontation avec la police. Au nom de la liberté et de la démocratie, la plupart de ces combattants se disent prêts à mourir pour Hong Kong. "La manière pacifique ne sert pas à grand-chose dans notre combat", assure l'un d'eux.