Gennevilliers (Hauts-de-Seine), 46 000 habitants, obtient le droit de conserver son arrêté anti-pesticides, notamment sur tous les espaces verts privés de la ville. Patrice Leclerc, le maire communiste, a justifié sa volonté de ne pas "substituer à l’État durablement", mais à agir "pendant que l'État est en carence" pour "défendre les populations alors qu'on sait que les produits sont dangereux maintenant. On ne va pas attendre".Le jugement sur le fond attenduÀ Sceaux (Hauts-de-Seine) également, le maire UDI Philippe Laurent ne souhaite plus de pesticides sur les voies de RER qui traversent sa ville. Son arrêté vise aussi les jardins de copropriétés proches de l'espace public. Des préoccupations entendues par la justice. "Le maire de cette commune a pu à bon droit considérer que les habitants de celle-ci étaient exposés à un danger grave justifiant qu'il prescrive les mesures contestées", a fait savoir vendredi 8 novembre le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise). La population est satisfaite. Jusqu'ici, la justice avait toujours débouté les maires, mais c'était en milieu rural où les enjeux avec les agriculteurs étaient plus importants.