Oueslatia, à deux heures au sud de Tunis (Tunisie). Dans la ville d'origine du suspect de l'attentat de Berlin (Allemagne), la mère d'Anis Amri pleure aujourd'hui un fils qui lui a échappé. "Je veux savoir la vérité sur mon fils. (...) Je veux savoir qui lui a lavé le cerveau, qui l'avait pris sous son emprise", clame-t-elle. Une emprise que le terroriste semblait lui-même exercer sur plusieurs autres personnes.L'émir d'un groupe djihadisteLa police tunisienne a annoncé, samedi 24 décembre, l'arrestation de trois membres d'une cellule terroriste en lien avec Anis Amri. Parmi eux, son neveu. Il correspondait avec son oncle par messagerie cryptée et avait reçu de lui de l'argent pour le rejoindre à Berlin. Selon lui, Anis Amri était l'émir d'un groupe djihadiste basé en Allemagne.Aujourd'hui, le deuil de l'Allemagne reste terni par les incertitudes et les questions sans réponses laissées par Anis Amri. Pour les lever, la justice affirme que des centaines d'enquêteurs travaillent actuellement sur ce dossier.