La question de la réduction du déficit public est au cœur desdiscussions franco-allemandes depuis l'élection de François Hollande. Berlincraint, en substance, que le nouveau gouvernement français le creuse sur l'autelde la croissance.Pierre Moscovici s'est voulu rassurant. Après une rencontreavec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, le nouveau ministre des Financesfrançais a affirmé que la France respectera ses engagements du déficit dès 2013et reviendra à l'équilibre en 2017.En revanche, pas question pour la France d'abandonner levolet croissance, cher à François Hollande. Les deux ministres ont évoqué "lesmesures possibles pour relancer la croissance en Europe" , selon PierreMoscovici. Ils ont notamment parlé "d'amélioration de la compétitivité" et de "soutien aux investissements" .L'autre volte des discussions entre les deux hommes a concerné la Grèce. WolfgangSchäuble, en accord avec Pierre Moscovici a expliqué :"Il faut toutfaire pour garder la Grèce dans l'union monétaire."Le ministre allemanda par ailleurs souhaité que la Grèce se dote d'un gouvernement opérationnelaprès les législatives de juin. Reste, concernant le dossier grec, que lesinquiétudes grandissent sur le chaos politique. Une situation qui alimente desrumeurs de sortie du pays de la zone euro.