En 2005, un nouvel acte de candidature à l’Union européenne relance le dossier de l'adhésion de la Turquie à l'UE. Mais au fil des années les négociations butent sur plusieurs points: les violations aux droits de l’Hommes, les divergences sur le statut de Chypre du Nord ou encore la répression policière et légale. En mars 2016, l’UE a proposé à la Turquie de de rouvrir les négociations en échange de son aide dans la gestion de la crise migratoire. De l’accord international à l’argument de campagne Depuis, les négociations n’ont pas avancé. Mais ce mois-là, le ministre de l’économie anglais, George Osborne, avait tout de même déclaré à la télévision britannique qu’il utiliserait le droit de veto pour empêcher l’adhésion de la Turquie à l’UE. Une déclaration qui a ensuite circulé sur les réseaux sociaux et qui est devenue un argument phare des partisans de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, dont le maire Londonien de l’époque, Boris Johnson. Il déclarait alors volontiers que le gouvernement souhaitait cette adhésion. Rédaction en chef: Caroline de Camaret. Habillage: Roxane Runel