L'élection présidentielle était initialement prévue en 2013, mais le printemps arabe est passé par là. Les électeurs yéménites ont été convoquées pour une présidentielle anticipée le 21 février 2012, en application d'un accord signé mercredi qui prévoit le départ du président Ali Abdallah Saleh, a indiqué un décret officiel publié samedi.Le décret est signé du vice-président Abd Rabbo Mansour Hadi auquel le président Saleh, après dix mois de crise et trente-trois ans à la tête du Yémen, a accepté de transférer ses pouvoirs le 23 novembre. Les manifestants dénoncent l'immunité du présidentAli Abdallah Saleh, 69 ans, a signé mercredi à Ryad un plan élaboré par les monarchies arabes du Golfe qui prévoit son départ dans un délai de 90 jours et la formation d'un gouvernement d'union nationale. Pendant trois mois, il demeure président à titre honorifique.L'accord politique ne fait pas l'unanimité au Yémen où une nouvelle manifestation de jeunes protestataires a été organisée samedi après-midi afin de dénoncer l'immunité qu'il accorde au président Saleh en échange de sa renonciation au pouvoir. Jeudi, des heurts entre manifestants hostiles au président et force de l'ordre ont fait 5 morts.