C'est un bébé gonflable en colère à l'effigie de Donald Trump et une centaine de militants qui ont accueilli le président américain à Dayton (États-Unis), mercredi 7 août. Une visite de compassion auprès des victimes des attaques qui ont eu lieu dans l'Ohio et au Texas, selon la Maison-Blanche. Mais pour certains habitants, il n'est pas le bienvenu. "Partout où il ira, on lui fera face", assure une militante, une pancarte à la main.Donald Trump accusé d'attiser la haineAvant son départ, le président américain a rejeté tout lien entre lui et les fusillades. "Elles n'ont rien à voir avec le président Trump. Ceux qui le disent veulent en tirer un profit politique", a-t-il déclaré. Ses détracteurs l'accusent d'attiser la haine, en qualifiant notamment d'invasion l'immigration. Après Dayton, Donald Trump se rendra à El Paso, une ville à 80% hispanique. "Il n'est pas le bienvenu. Il est aussi coupable que le tireur, car il nous hait", explique une habitante, au bord des larmes.