C'est une véritable injonction que Donald Trump a envoyée aux pays européens samedi 16 février sous la forme d'un tweet : "Les États-Unis demandent à la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et aux autres alliés européens de reprendre plus de 800 combattants du groupe État islamique capturés en Syrie afin de les traduire en justice." Pour la France, la réponse est non, comme l'a rappelé dans "Les 4 Vérités" lundi 18 février la ministre de la Justice Nicole Belloubet.Le chantage de TrumpMême tonalité à Bruxelles, où se sont réunis les ministres des Affaires étrangères des pays de l'UE. La Grande-Bretagne refuse également de rapatrier les jihadistes. Pour Londres et Paris, ils doivent être jugés là où ils ont commis des crimes, en Syrie ou en Irak. Il y aurait actuellement 800 jihadistes retenus par les forces kurdes. Parmi eux 150 Français dont 90 mineurs. Mais il y a aussi les enfants et les femmes qui disent avoir fui Daech. Dans son message aux Européens, Donald Trump menace de relâcher les jihadistes s'ils ne sont pas rapatriés dans leur pays d'origine.