"America First". Voilà le mantra que Donald Trump se plaît à marteler au fil de ces interventions publiques. À Davos, une nouvelle fois, le président des États-Unis a évoqué "faire toujours passer l'Amérique d'abord". Mais en apportant, cette fois-ci, une certaine nuance : "L'Amérique d'abord ne veut pas dire l'Amérique seule". Dans son discours, il s'est employé à rassurer et vanter les qualités de l'entreprise américaine.Discours plus feutréLe président américain a dans la foulée critiqué la presse qu'il juge "désagréable, méchante, vicieuse et fausse". Trump reste Trump. Mais pour Claude Beglé, chef d'entreprise et homme politique suisse, ses paroles restent contrastées. "De façon générale, je pense qu'il a fait un petit geste de diplomatie. Il a eu un langage plus feutré que d'habitude, bien que je pense que sur le fond, rien n'a changé."