Acte I : Montebourg dénonce l'attitude de MittalArnaudMontebourg a décidé d'attaquer frontalement le groupe indien. Dans un entretienaux Echos ce lundi, le ministre du Redressement productif reproche à Mittal derefuser de céder l'activité transformation de l'acier de Florange, compliquantla recherche d'un repreneur. Conclusion d'Arnaud Montebourg : "Le problèmedes hauts fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts fourneaux de Florange,c'est Mittal" . Et le ministre de rajouter : "Nous ne voulons plus deMittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France" .Acte II : Mittal demande l'arbitrage de François HollandeLa réponsepar quotidien interposé ne s'est pas fait attendre. Les membres de la familleMittal ont réagi dans les colonnes du Monde en se disant "extrêmementchoqués" par les propos du ministre. Selon le quotidien, le milliardaire indien veut croire que ce point de vue n'est que celui d'Arnaud Montenbourg.Selon une source proche du dossier, LakshmiMittal doit être reçu mardi par François Hollande. Et selon les journalistes du Monde, il "attend un comportement plus raisonnable" du président de la République.Acte III : Montebourg parle de chantageLe ministre du Redressement productif en visite de l'usine Duralex à Orléans a tenté d'appaiser la situation... à sa façon : "Quand j'ai déclaré +nous ne voulons plus de Mittal en France+, j'ai voulu dire que nous ne voulons plus des méthodes de Mittal en France, des méthodes qui relèvent du non-respect des engagements, du chantage et des menaces ".Le 1eroctobre, ArcelorMittal a annoncé son intention de fermer la filière liquide deFlorange (production d'acier brut à partir de fer et de charbon) et a laissé 60jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour les installations qu'il nesouhaitait plus exploiter, délai qui expire samedi.