"Les journalistes sont des justiciables comme les autres", expliquait la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye après qu'une dizaine de journalistes a été convoquée par la DGSI, la Direction générale de la Sécurité intérieure. Des convocations qui interviennent en parallèle à la garde à vue du journaliste indépendant Gaspard Glanz, connu pour documenter les violences policières lors des manifestations de gilets Jaunes - durant lesquelles plusieurs journalistes ont été victimes de violences et intimidations y compris de la part de la police.Les conditions d'exercice de la profession de journaliste se dégradent, mais ce recul est-il lié à la présidence d'Emmanuel Macron ? Faut-il s'inquiéter que la France ne soit qu'au 32e rang du classement RSF de la liberté de la presse ?Alexis Lévrier, chercheur associé au Gripic et spécialiste de l'histoire de la presse et des médias répond à nos questions.Écoutez et abonnez-vous au podcast