Après le discours d'Emmanuel Macron mercredi 22 juin, les Français connaissent un peu mieux la direction que veut prendre le président. "Il a été relativement clair, il a dit avoir entendu", analyse Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique de France Télévisions, sur le plateau du 20 Heures. Lors de son discours, le président a banalisé le fait qu'un gouvernement n'ait pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale, en prenant pour exemple l'Allemagne et l'Italie. Renvoyer la responsabilité aux partis d'opposition "Il y a quelque chose qui est assez malin, c'est la façon de renvoyer la responsabilité aux partis d'opposition, c'est-à-dire qu'il dit 'je vous ai entendu, l'union nationale vous n'en voulez pas' (…) on discutera", poursuit Nathalie Saint-Cricq. Selon l'éditorialiste, le président n'a pas vraiment précisé comment cela allait se passer dans les prochains jours. Durant l'allocution, Emmanuel Macron n'a pas parlé d'Élisabeth Borne, ni d'un éventuel changement de Premier ministre.