Saviez-vous qu'il existe en France une taxe sur les remontées mécaniques payée par les skieurs ? Sur le balayage des trottoirs à la charge des propriétaires fonciers, ou encore sur l'eau minérale ? Au total, selon la Cour des comptes, 125 taxes qui ont en commun de rapporter peu à l'État : moins de 150 millions d'euros chacune par an. L'été 2018, Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, a annoncé vouloir les supprimer. Une volonté politique qui ne date pas d'hier.Des pressions des lobbiesDéjà, sous le quinquennat de François Hollande, l'objectif était fixé. Depuis 2012, 15 taxes ont disparu, mais dans le même temps, dix nouvelles taxes ont été créées. Selon Christian Eckert, ancien secrétaire d'État chargé du Budget et des Comptes publics, la tâche n'est pas simple, car il y a "tout un tas de lobbies qui se lèvent pour résister notamment au Parlement". En décembre dernier, Bercy a réussi à faire disparaître 17 de ces micro-taxes. Un premier pas qu'il faut poursuivre, selon la Cour des comptes.