Mobilisation à l’UMP. A cinq mois de la présidentielle, le Premier ministre François Fillona appelé au rassemblement de tous autour du chef de l'Etat, qui se déclarera"en son temps et en son heure ", plaidant pour que "les doutes,les rancoeurs et les calculs personnels " soient mis de côté.A la tribune, Jean-François Copé a lui demandé de mener campagne avecrage et détermination. Une campagne qui sera "extrêmement difficile et extrêmementexigeante ", a prévenu le secrétaire général de l’UMP. Mais la victoire est"possible " ont insisté les cadres du parti, s’appuyantnotamment sur la récente remontée de Nicolas Sarkozy dans les enquêtesd'opinion.Et l’adversaire danscette compétition électorale est clairement identifié, les deux ténors du partipilonnant tour à tour la "contre-réforme " socialiste, qui va "àl'encontre de tout ce qu'il convient de faire pour hisser la France hors de lacrise ", les "incohérences " de François Hollande,qui "un jour déplore l'austérité de notre politique " avant "lelendemain de déplorer que nous n'en fassions pas davantage pour réduire nosdéficits ", et les "concessions folles " faites à EELV sur lenucléaire.