Des proches de Marine Le Pen devant la justice mercredi 6 novembre. Les coulisses des élections entre 2012 et 2015 sont particulièrement visées. Le Front national, aujourd'hui renommé Rassemblement national, est soupçonné d'escroquerie au préjudice de l'État. Les candidats investis à l'époque par le parti étaient obligés d'acquérir un kit unique de campagne facturé 16 650 euros, soit quatre fois son prix réel. Ce matériel de campagne était réalisé par la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen. Marine Le Pen non jugéeAu total, sept personnes, parmi lesquelles plusieurs cadres du parti comme Wallerand de Saint-Just, le trésorier du Rassemblement National, comparaissent du 6 au 29 novembre pour complicité, escroquerie, abus de biens sociaux et recel. Marine Le Pen a pour sa part bénéficié d'un non-lieu, expliquant qu'elle n'était pas au courant de ce montage financier.