Graffitis, vitrines brisées, panneaux publicitaires saccagés. Ce matin, dans cette rue commerçante du centre-ville de Nantes, les dégâts étaient bien visibles. Pour les Nantais, c'est l'incompréhension : "Je ne vois pas pourquoi il y a eu de la casse alors qu'on veut exprimer une opinion. Ce n'est pas comme ça qu'on va être entendus", estime cette commerçante. Hier, près de 3 000 personnes défilaient contre la venue de Marine Le Pen dans la ville.Treize blessés chez les forces de l'ordreÀ mi-parcours, des heurts ont éclaté entre les forces de l'ordre et un groupe de casseurs, des anarchistes d'extrême gauche selon la police. Des affrontements violents et des gendarmes pris pour cibles, comme ici au cocktail Molotov. Ce gendarme brulé au deuxième degré est aujourd'hui hospitalisé. Bilan total : huit interpellations et treize blessés chez les forces de l'ordre. À partir de ce dimanche 26 février midi, des groupes d'extrême gauche appellent à bloquer les routes d'accès au meeting de Marine Le Pen.