Nous sommes dans un pays dont trois millions d’habitants se privent de savon, de shampoing, de papier hygiénique ou de protections périodiques, selon une étude révélée cette semaine par l’association "Dons solidaires", et dont nous nous avons parlé sur franceinfo.Cette précarité hygiénique – selon le terme consacré – apparaît sous les feux de l’actualité, alors que nous pensions volontiers que tous les Français se lavaient tous les jours avec de l’eau et du savon. Cela nous ramène aux heures les plus crasseuses de notre histoire.Dans le premier épisode de cette chronique ce week-end, vous entendez des extraits de : Direction de l'instruction publique, service de la jeunesse et des sports, Si tu veux être propre, 1953Georges Brassens, La Complainte des filles de joie, 1961Jean-Claude Massoulier, Ça mousse, 1972René-Louis Lafforgue, La Douche municipale, 1959Bruno Blum, Sous la douche, 2001Pierre Perret, La porte de ta douche est restée entr'ouverte, 1971Mistinguett, Je chante dans mon bain, 1930Henri Salvador, Qu'est-ce qu'on est bien dans son bain, 1971Ariane Moffatt, Dans un océan, 2005Mado Robin pour Shampooing Dop, 1949Publicité pour Savon Cadum, 1936Publicité pour Shampooing Flip Flap, 1954Guy Berry, Dentifrice Dentol, 1938Henri Salvador, Qu'est-ce qu'on est bien dans son bain, 1971Vous pouvez également suivre l'actualité de cette chronique sur Twitter. En juillet et août 2017, nous avions passé Un été en Souchon, pendant lequel Alain Souchon nous a guidés dans une promenade savoureuse dans toute une vie d’amour de la chanson. Tout l’été 2016, en compagnie de Vincent Delerm, nous avons baguenaudé dans La Playlist amoureuse de la chanson, exploration buissonnière du patrimoine populaire. Vous pouvez également prolonger les gourmandises de cette chronique d’été avec le Dictionnaire amoureux de la chanson française, coédité par Plon et franceinfo.