Dix milliards d’hommes sur Terre en 2050, plus de 11 milliards en 2100, et donc autant de bouches à nourrir. Si sur le papier, les spécialistes estiment que cela ne pose pas de problèmes insurmontables, sur le terrain c’est une autre paire de manches, entre répartition des moyens de production et de consommation, disponibilité ou accaparement des terres fertiles ou encore accès à l’eau. Se pose également la question de nos actuels modèles agricoles qui portent encore trop souvent atteinte à la biodiversité. Nourrir la planète sans la détruire, mettre en place une alimentation équitable et durable, défi relevé par Alain Froment, médecin et anthropologue au Musée de l’Homme et à l’IRD, l’Institut de Recherche pour le Développement.