L'équipe médicale du Professeur Lucienne Chatenoud de l'hôpital Necker-Enfants malades vient de mettre au point un traitement qui va peut-être grandement améliorer la vie des jeunes patients à haut risque de développer un diabète de type 1. Cette maladie est diagnostiquée chaque année chez 2300 jeunes patients en France. C'est une maladie auto-immune qui se manifeste par la destruction des cellules responsables de la production de l'insuline, hormone qui régule le taux de sucre dans le sang.Les jeunes patients qui ont participé à cet essai ont reçu pendant deux semaines des injections d'anticorps monoclonaux, ce qui a permis de retarder leur diabète de deux ans. Ils ont ainsi pu vivre une partie de leur enfance loin de la maladie et de ses contraintes. Le diabète de type 1 nécessite deux à trois injections d'insuline chaque jour.Avec cette technique basée sur l'immunothérapie, le Professeur Lucienne Chatenoud avait réussi dans les années 1990 à éradiquer le diabète chez des souris.