Une mammographie tous les deux ans, voilà ce que préconisent les autorités françaises à toutes les femmes âgées de 50 à 75 ans. Peu convaincues, elles sont moins de la moitié à y souscrire. Les spécialistes du cancer ont donc lancé une étude pour répondre à une question : faut-il, pour être plus efficace, adapter le dépistage au risque de chaque femme.Une étude de six ans sur 20 000 femmesPour résumer, il s'agit d'une étude qui "compare le dépistage standard à un dépistage en fonction des risques de chaque personne. Dans quelques années, nous aurons la réponse pour savoir si c'est mieux de faire un dépistage personnalisé qui deviendrait alors le standard du futur", précise la docteure Suzette Delaloge, oncologue et coordinatrice du projet Institut Gustave Roussy-Villejuif (Val-de-Marne).Une étude portant sur 20 000 femmes qui se partageront entre le dépistage traditionnel et l'analyse d'un risque individuel. Une analyse dont les tests dépendront de tests salivaires, antécédents familiaux, densité mammaire. Baptisée MyPeBS, l'étude durera six ans et est ouverte aux volontaires de 30 départements en France.